record de france-apnée dynamique- ondulation apnée 

samedi 28 aout - piscine de derval- 44- 18h

OBJECTIF  :  +75 M

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Un Breton va tenter d’établir un 1er record de France en apnée sans palmes

Le Breton Pascal Maze tenter d’établir un 1er record de France en apnée dynamique-ondulation apnée sans palmes le samedi 28 aout 2021 a 18h00 a la piscine de Derval (44)

il s’agit de réaliser la plus longue distance possible en une seule inspiration en pratiquant l’ondulation comme moyen de propulsion.

cette technique est aussi appelée nage  dauphin (dolphin kick) ; il s’agit d’une discipline très hypoxique (plus que la marche en apnée..) et très exigeante sur  le plan technique (maitrise de l’ondulation/souplesse, relachement)

L’objectif est de réaliser 65/70 mètres

Le 1er record (aucune référence a ce jour) précèdera  une  tentative de record du monde qui aura lieu en décembre 2021 (demande déposée au guinnessbook)

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffu

À quel nouveau record d’apnée s’attaque le Guingampais Pascal Mazé ?

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Le samedi 28 août, Pascal Mazé tentera de battre le record de France en apnée dynamique en ondulation, en Loire-Atlantique. Retour sur le parcours de cet apnéiste guingampais, qui s’attaque à des records méconnus.

Le Guingampais Pascal Mazé collectionne les records en apnée dynamique.
Le Guingampais Pascal Mazé collectionne les records en apnée dynamique. (Photo Pascal Mazé)

La spécialité de Pascal Mazé, ce sont les records d’endurance en apnée. Il enchaîne le plus de longueurs possible dans un temps imparti, sur une distance de 25 ou 50 m. En une heure ou en six, avec ou sans palme, en marchant, en ondulant sous l’eau, en crawl. Ou, plus surprenant, en développé-couché : en soulevant une barre de traction de 50 kg sous l’eau. Une discipline dont le Guingampais détient le record du monde avec 41 soulevés. Nouveau défi, le samedi 28 août, il essaiera de décrocher le record de France en apnée dynamique, en ondulation sans palme. Un tremplin vers un possible record du monde en décembre, qu’il espère faire certifier par le livre Guinness des records.

« Le grand bleu », la première inspiration

Comme Jacques Mayol dans « Le grand bleu » de Luc Besson, il descend au fond de la mer pour écouter le silence. À 49 ans, Pascal Mazé appartient à cette génération bercée par le film. Quand il sort en salles, Pascal a 16 ans et vit à Guingamp. L’apnée est alors pour lui « un jeu, grisant, qui vous connecte avec l’élément ». Cinq ans plus tard, il devient nageur-sauveteur les week-ends, infirmier la semaine, et apnéiste amateur quand il a du temps. Aujourd’hui, sauveteur à la piscine de Derval, en Loire-Atlantique, il n’a jamais coupé avec la discipline.

Le Guingampais Pascal Mazé collectionne les records en apnée dynamique.
Le Guingampais Pascal Mazé collectionne les records en apnée dynamique. (Photo d’archives)

Défricheur de records

Chez Pascal Mazé, aucune performance sportive affichée au mur. Il range les articles de presse et les photos de ses exploits dans un coin de sa maison. « La compétition, en soi, ça ne m’intéresse pas », souligne-t-il. S’il est fier de son récent record du monde, 84,03 m de marche en apnée, le sportif aime avant tout « initier des disciplines nouvelles » pour que d’autres, dans son sillage, s’y essaient. Par exemple, il a réalisé 374 longueurs de 25 m en apnée pendant six heures, en récupérant son souffle 30 secondes à chaque longueur. Et après, « plusieurs personnes ont fait pareil ! », se félicite le recordman, qui précise que cet exploit n’est pas homologué dans le Guinness.

Sous l’eau, on apprend à se connaître. L’apnée permet une exploration intérieure.

Son bain quotidien

L’apnée, Pascal Mazé l’envisage aussi comme un mode de vie, avec une discipline rigoureuse. Il médite matin et soir, fait du sport tous les jours et des séances d’une heure de natation environ six fois par semaine. Mais s’il plonge, c’est d’abord « par plaisir », et pour se réaliser : « Sous l’eau, on apprend à se connaître. L’apnée permet une exploration intérieure ».

Il y a trois phases dans l’apnée, détaille le spécialiste : « D’abord, une sensation de bien-être, on cherche à se fondre dans l’eau, on relâche son corps. Ensuite, la phase de plateau, puis on ressent le besoin de respirer. À la fin, le diaphragme spasme, on a des douleurs dans les cuisses et la tête qui chauffe. Sans se mettre en danger, il faut alors essayer d’aller le plus loin possible ». Le risque, c’est la syncope.

Quand on lui demande quand il pense raccrocher, Pascal Mazé répond : « Le jour où je n’aurais plus envie de m’entraîner. »